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Beautés du jour
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28 octobre 2018
Les géraniums de ma voisine
Note de l’auteure :
Je vous ai déjà parlé de Dominique.
Son nom d’écrivaine était Bilitis. L’histoire qui suis est partie d’un
délire entre nous deux. Je publierais ma vision de l’histoire plus tard.
Vous allez voir, on a perdu une grande écrivaine.
Bilitis
Les Géraniums de ma voisine
Pour Romane, en toute complicité.
La petite goutte commença à me
chatouiller. Je baissai les yeux et rentrai le menton pour l’apercevoir,
juste à la naissance de mes seins, en plein milieu. Elle brillait sous
le soleil caniculaire et tremblait un peu. Amusée, je guettai le moment
où elle allait se transformer en une petite coulée. Je m’obligeai à
demeurer parfaitement immobile pour ne pas hâter l’événement.
La goutte frémit légèrement puis,
soudain, comme si elle venait de crever la minuscule poche qui la tenait
enfermée, se répandit sur mon buste pour aller s’égarer dans mon
duvet.
Sous ce soleil étouffant, je transpirais
abondamment. Nonchalamment étendue sur mon transat, je m’offrais un bain
de soleil en ce début d’après-midi d’un mois de juillet caniculaire.
Quoique petit, mon jardin offrait
suffisamment de place pour y étendre deux ou trois fauteuils et même y
placer une petite table pour y faire des dînettes ou y prendre
l’apéritif ou des rafraîchissements dont je faisais d’ailleurs une
consommation effrénée.
J’avais mis mon petit bikini turquoise afin d’exposer un maximum de peau à l’astre bienfaisant.
Difficile de tenir plus d’une demi-heure
avant de me précipiter dans la douche pour me débarrasser de toute cette
transpiration et me rafraîchir.
Pas question de lézarder nue ou même en
monokini ! La proximité de voisins à la discrétion douteuse m’en
empêchait. J’avais d’ailleurs placé une sorte de palissade, un tantinet
vétuste mais n’offrant aucune fissure, de telle sorte que mes voisins
d’en face, ceux du rez-de-chaussée, n’aient pas vue sur nos allers et
venues ni sur nos séances de bronzette.
Mais impossible de ne pas être aperçues des balcons situés sur les façades arrière de mes vis-à-vis.
Le deuxième étage était habité par un couple de personnes âgées et ne se montrait jamais par ces grandes chaleurs.
Au troisième, en revanche, deux étudiants
assez gouailleurs ne manquaient aucune occasion de laisser plonger
leurs regards, sans vergogne, vers notre jardinet où, avec Caroline, ma
tendre amie, nous nous tenions aussi souvent que possible. Pour l’heure,
les rideaux étaient tirés : ils étaient absents… Ouf !
Au premier étage s’avançait un joli
balconnet richement fleuri et avec beaucoup de goût. Y apparaissait
fréquemment une dame d’une quarantaine d’années, épanouie, l’air sensuel
et bien dans sa peau. Une beauté !
Elle accordait à ses géraniums un soin
tout particulier, les arrosant souvent, très souvent, un peu trop
souvent m’avait-il semblé ! Avec Caroline, nous nous étions persuadées
que la dame avait trouvé là un excellent prétexte à se trouver sur son
balcon, comme par hasard, au moment précis où nous faisions sieste ou
bronzette.
Plus amusées qu’irritées, nous avions
fini par nous habituer à la présence et aux regards coulés de la dame
qui semblait avoir de plus en plus de mal à dissimuler son émoi. À
l’évidence, notre situation la troublait. Nous demeurions fort discrètes
pourtant, nous interdisant tout épanchement, tout débordement
intempestif. Ainsi exposées à la vue de nos voisins, et de la dame en
particulier, nous évitions de jouer les provocatrices, réservant à
l’intimité de notre chambre ou du salon — rideaux soigneusement clos ! —
nos ébats amoureux.
La dame du premier était, à cet égard, la
mieux lotie ! Elle bénéficiait en effet d’un angle de vue tel que, de
son balcon, elle pouvait plonger son regard directement dans notre salle
de séjour dont lui était alors révélée une grande partie, du moins
lorsque les rideaux étaient ouverts.
o o O o o
Le soleil semblait redoubler d’ardeur et
ma peau, toute couverte de petites perles de transpiration, était à
nouveau brûlante. Je n’allais plus pouvoir tenir bien longtemps !
Je me mis à regretter l’absence de Caro’,
retenue bien loin en raison de ses activités professionnelles qui nous
mangeaient bien trop souvent week-ends ou jours de congé. Ah, si elle
avait été là !… Je me laissai aller à imaginer sa main posée sur la
mienne, discrètement. Puis le doux regard que nous échangerions en cet
instant même, la montée du désir que nous aurions lu dans nos prunelles
déjà avides. Le léger frémissement complice qui nous aurait fait nous
lever et nous diriger, sans un mot, vers le salon où, après avoir
rapidement tiré les rideaux, nous nous serions abandonnées dans les bras
l’une de l’autre. Je sentais presque la douceur humide et brûlante de
ses lèvres écrasant les miennes, sa langue dans ma bouche, nos mains
parcourant nos corps enfiévrés… Ouh ! Je sentis s’éveiller le doux
pétillement du plaisir dans mon ventre. Il allait falloir que je me
calme : je commençais à m’exciter pour de bon.
J’entrouvris les yeux et jetai un bref
regard vers la petite table sur laquelle étaient posés verre et
bouteille. Vides ! Plus une goutte de jus de pamplemousse. Bon ! je
m’accordai encore deux minutes avant de rentrer me mettre au frais. Le
temps de penser encore un peu à Caro’… à ses mains sur mon corps, me
parcourant toute, griffant mes cuisses de ses ongles acérés, pétrissant
mes seins déjà implorants, me léchant…
Tiens ! et si… était-‘elle’ à son balcon ?
J’entrouvris une paupière prudente afin de m’en assurer. Bingo !… ‘Elle
’ était bien là, trônant au milieu de ses géraniums reconnaissants de
ses bons soins. Me croyant assoupie, elle n’essayait même pas de se
donner une quelconque contenance, et à travers le filtre de mes cils, je
voyais bien qu’elle me ‘matait’ tout bonnement.
J’en conçus une certaine fierté. Bâtie
comme elle l’était, cette belle femme ne devait pas rencontrer de
difficultés à se trouver un amant, voire une maîtresse. Je me posai
d’ailleurs la question de savoir si nous n’avions pas affaire à une pure
lesbienne. La manière dont elle me regardait laissait peu de doutes sur
la question. À moins qu’il ne s’agisse d’une de ces nombreuses hétéros
soudainement très envieuses de tenter l’expérience qui consiste à ‘faire
l’amour, une fois en passant — une seule fois, bien entendu ! — avec
une femme’.
Passablement excitée par la brève
évocation que je venais de faire de mon amie Caroline, je décidai, sur
un coup de tête, d’épater quelque peu notre voyeuse.
Faisant semblant que j’étais en effet
assoupie, je commençai par m’étirer de tout mon long, comme au réveil,
prenant bien soin de faire durer, me cambrant au maximum, bombant le
torse et creusant le bassin, les coudes relevés, poings aux oreilles.
Comme par inadvertance, j’écartai les cuisses.
Vu sa taille, mon bikini ne dissimulait pas grand-chose, et je m’amusai à imaginer la réaction de la dame.
Me relâchant, j’entrouvris à nouveau les
paupières et je faillis éclater de rire en constatant le trouble, bien
tangible, de notre voyeuse : hébétée, la bouche ouverte comme sur un
‘oh’ suspendu et figé, les yeux écarquillés, elle serrait les cuisses
comme prise d’une envie irrépressible d’uriner.
Faisant mine de l’ignorer, je me
redressai vivement et pénétrai dans le salon tout baigné de soleil. Je
pris bien garde de laisser les rideaux ouverts, sachant que la dame
pourrait ainsi poursuivre tranquillement son observation.
Elle voulait voir ?… Elle allait voir !
o o O o o
Je commençai par me retirer quelques
instants à la cuisine pour aller vider un grand verre de jus de
pamplemousse, j’en avais besoin.
Lorsque je revins dans le salon, elle était toujours là, prisonnière de sa curiosité lubrique.
Je m’allongeai sur le divan et me mis
presque aussitôt à me caresser. La chose me fut d’autant plus aisée que
pétillait encore en mon ventre l’excitation que j’avais si bien amorcée
en évoquant ma tendre Caro’.
Le divan était disposé de telle sorte
que, de là où elle se trouvait, la dame ne devait rien perdre de mes
mouvements : j’étais face à elle, pile dans l’axe.
Après
m’être débarrassée de mon bikini, je me mis à parcourir tout mon corps
avec une lenteur calculée, ondoyant, me tortillant, sans avoir à
feindre, tant l’excitation me gagnait, alimentée aussi bien par les
souvenirs des récentes caresses de ma Caro’ que par le regard de la dame
que je devinais rivé à mes formes.
Les cuisses à présent bien écartées, je
posai les mains, disposées en serres d’oiseau, sur mes genoux, et
remontai vers ma vulve en me griffant la chair. Je frissonnai de
plaisir. Je me mis ensuite à me pétrir les seins en grands mouvements
tournants, puis à m’étirer les bouts en geignant ; mon bassin amorça sa
danse lascive.
Je revins à ma vulve et, m’emparant de
mes lèvres, je les étirai en les écartant pour bien exhiber mon entrée
rose, déjà toute perlée, à la dame là en face qui… au fait, c’est vrai,
où en-était-elle ? Je l’avais presque oubliée, tant le plaisir s’était
emparé de mon esprit.
Je faillis crier de surprise au vu des
deux gros cercles noirs qui masquaient les yeux de la dame. Elle
m’observait à la jumelle cette salope ! Sans vergogne et… oh, non !
mais… je rêve ! elle tient sa paire de jumelles d’une seule main,
l’autre étant occupée à je ne sais quoi, masquée par les géraniums.
Je suis sûre qu’elle me fixe le minou. Oh
et puis zut !… qu’elle en profite, tiens ! Oh, mais c’est que ça
m’excite, cette situation !
Attends, ma cocotte, je vais te faire
voir quelque chose ! Je me levai d’un petit bond, disparus dans la
cuisine et en revins quelques instants plus tard munie d’un gros cube de
glace encore fumant et qui me collait un peu aux doigts. Je m’étendis à
nouveau sur le divan et entrepris de me passer le cube sur les lèvres.
Se forma aussitôt un petit filet d’eau glacée que je laissai descendre
le long de mon cou, ce qui me procura une délicieuse sensation de
fraîcheur. Me cambrant alors, je me mis à promener le glaçon fondant sur
les pointes de mes seins qui réagirent en se dressant davantage encore,
galvanisés par le froid. Je promenai ensuite le glaçon sur ma poitrine
qui frissonna de plaisir et qui se mit à répandre ce délectable
fourmillement que j’apprécie tant.
Observant toujours les réactions de ma
voisine, je laissai ensuite descendre ce qui restait du glaçon vers mon
nombril où il s’attarda un peu, puis sur ma vulve que je me mis à
parcourir en un geste ample et ralenti. Je titillai l’entrée de mon
vagin qui se contracta sous la délicieuse agression du froid.
Allez, viens ma cochonne, reluque-moi
bien, contemple mon minou baveux, regarde-le bien ce sexe qui ruisselle,
qui va bientôt… Lui offrirais-je le spectacle d’un orgasme ? Je… à vrai
dire… je ne crois pas que j’aie encore le choix ! Ooooh, mmmh, que
c’est bon… je suis au palier, là, je… regarde bien, remplis-toi les
mirettes, tu va voir comment je…
Délaissant le glaçon qui, réduit à une
larme mourante et tiède, acheva sa course sur le haut de ma cuisse,
j’entrepris de me masturber résolument, écartant les cuisses à
l’équerre, me pétrissant un sein et me labourant l’entrée du vagin au
moyen de deux, puis de trois doigts. Le plaisir montait, en vagues
successives, me faisant bourdonner les tempes. Le souffle court, les
joues en feu, je me contenais à grand peine : mon bassin tressautait de
plus en plus fort, ma tête roulait de droite à gauche, je ne pus
réprimer de petits gémissements de plaisir, la vague montait,
s’élargissant, je m’affolai.
Oooh !… oooh !… que c’est bon ! Je me
laissai revenir un peu, différant l’orgasme qui s’annonçait majeur. Je
savourai la plénitude de mon plaisir qui sembla rouler au fond de moi un
long moment pour repartir de plus belle. Je me mis à applaudir des
cuisses, excitée comme une puce. Le divan couinait comiquement, mes
petits jappements lui faisant écho, je n’allais plus tenir bien
longtemps !
Retirant soudain mes doigts de mon antre
ruisselant, je les portai à ma bouche et, fixant résolument ma voisine
qui devait me voir en gros plan, je suçai lentement et longuement mes
doigts poisseux, me délectant du goût de mon jus, achevant ainsi de
m’affoler sous son regard qui contribuait largement à mon excitation.
Répondant enfin à l’appel impérieux de
mon sexe enflammé, je tapotai mon mont de Vénus, titillai un moment mon
clitoris qui me sembla émettre des ondes électriques qui se répandaient
dans tout mon corps ; puis, n’y tenant plus, je replongeai quatre doigts
dans mon vagin et me mis à me laminer sauvagement. Quelques spasmes
m’ébranlèrent aussitôt ; je me laissai aller enfin et l’orgasme survint
presque immédiatement, ravageur, engloutissant, délicieux.
Je mis quelques instants pour revenir à
la réalité, pour calmer les battements de mon cœur, pour laisser se
disperser les milliers d’étoiles filantes, pour reprendre une
respiration normale…
Je jetai un rapide regard vers
l’extérieur : sur le balcon d’en face, les géraniums semblaient ravis,
rouges de plaisir, on en jurerait. Mais la dame avait disparu.
Tiens !… elle a tiré ses rideaux !
Lundi 11 septembre 2006.
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27 octobre 2018
Agnès mon initiatrice
Il y a longtemps que je devais faire du rangement
dans le grenier. Je ne jette rien, au grand dame de ma mère. Je lui interdis de
toucher à quoique ce soit dans le grenier.
Il y a quelque jour, je suis montée au grenier et
j’ai ouvert une à une mes malles. J’ai replongé dans le passé.
Il y avait, mélangé, mes cahiers d’école, mes
magazines préférés, mes petites culottes en coton, puis mes premières petites
culottes plus affriolantes. Je retrouvais des sous-vêtements que j’avais
complètement oublié, parce que plus à la mode : culotte fendue plein de
froufrou, etc… Faudrait que je penses à elles lors d’une prochaine soirée
déguisé.
Enfin bref, parmi tout ce fatras, je retrouvais mon
journal intime. Lui aussi je l’avais oublié.
J’oubliais le rangement pour le lire. J’y avais
écrit mes fantasmes, mes rencontres, mes aventures.
En lisant mes fantasmes d’adolescente, je
souriais devant la légèreté des histoires et le manque de repère. Je souriais
aussi me rappelant que les femmes étaient fières d’arborer un pubis luxuriant
contrairement à maintenant.
Je racontais mon trouble lorsque je vis mon
premier film porno à la télévision sur une chaîne payante et surtout celui
d’avoir vu deux femmes faire l’amour.
La vision de ces deux femmes ne me quitta plus.
On m’avait toujours dit qu’un couple était constitué d’un homme et d’une femme
et de voir que deux femmes pouvaient aussi se procurer du plaisir… Je regardais
mes copines sortir avec des mecs, mais moi je n’éprouvais pas grand-chose pour
eux. Je n’avais pas non plus de l’attirance pour mes copines non plus. J’étais
dans un no man’s land, au milieu de tout cela ne sachant pas où aller.
Je restais aussi jusque l’âge de seize, ne
sachant pas où aller, mais attendant toujours les scènes d’amour entre femmes
dans les films pornos.
Ma mère avait une amie, Agnès, qui vivait seule
depuis toujours. On disait des choses sur ses mœurs, des choses tabous et
jamais en ma présence. Elle restait pourtant une grande amie de ma mère.
C’était une femme sportive, toujours en voyage à faire du trecking et une
surtout une belle femme.
Cette femme, et oui, cette femme fut le
déclencheur de ma sexualité. Cette femme vouait sa vie au culte de Sapho. Je ne
me suis jamais posée la question si ma mère et elle …
Dans mon journal, j’avais noté le jour où il
s’était passé quelque chose entre nous. Je vous rapporte mon histoire avec la
maturité que j’ai aujourd’hui.
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Le dernier lundi des vacances d’été, Maman
m’annonça, en partant travailler, qu’Agnès passerait la maison afin de
profiter des derniers rayons chaud du soleil dans le jardin.
Sans le moindre arrière pensé, j’installais les
matelas sur les bains de soleil dans le jardin.
Après un bref coup de sonnette, une belle
apparition blonde s’avança dans le hall. Elle déposa sur mes joues deux bises
chaleureuses.
– Bonjour, Romane. Je ne vais pas t’ennuyer le
moins du monde, tu sais. Juste un bout de jardin et un rayon de soleil. »
La vue des deux bains de soleil sembla lui faire
plaisir.
– Comme c’est gentil de me tenir compagnie ! Je
suis sûre que nous avons des tas de choses à nous raconter. »
Elle me regarda plus intensément qu’à l’habitude.
– Je n’avais jamais remarqué que tu étais si
jolie. » Je rougis. « Ne soit pas timide. » Elle me prit par
l’épaule « Allons vite au soleil. »
Elle ôta délicatement ses chaussures et posa sa
robe rouge sur une chaise. Son bikini me permit de contempler son opulente
maturité. La tonicité évidente de son corps sportif s’enveloppait du charme
moelleux de la quarantaine, qu’elle portait dans un troublant épanouissement.
Elle s’agenouilla près du matelas pour déposer
ses diverses affaires. Je pus alors admirer sa cambrure, l’érection arrogante
de sa poitrine généreuse mais ferme.
Je me sentis petite, mal foutu.
Elle sortit de son sac un tube d’Ambre solaire. A
cette époque, on prenait de l’huile pour rôtir au soleil et non se protéger.
Elle me sourit. Je ne savais que dire. Cette
femme me troublait au plus haut point. Elle dut s’en rendre compte.
– Qu’attends tu ! » me dit-elle d’une voix
soudain plus rauque, « Ôtes tes vêtements que je vois comment tu es faîtes
? »
Je retirais ma robe. Ses yeux brillèrent.
– Hummmm ! Tu dois faire des envieuses sur les
plages. »
Elle tâta d’un doigt mes cuisses et mon ventre.
Je frémis.
– C’est vraiment beau un jeune corps. Tu es très
appétissante ma petite Romane. »
Ce compliment me toucha beaucoup.
Elle s’enduisit le corps de sa crème brune.
Était-ce dû au soleil ? Je sentais des montés de chaleur qui envahissait mon
corps par longues vagues. C’était nouveau pour moi.
Elle se massait m’observant de ses grands yeux de
miel, les paupières un peu plissées à cause du soleil. Un malin plaisir se
devinait dans ce regard.
Toujours à genoux, elle se retourna et me
présenta son dos.
– Peux- tu me passer un de crème, ma chérie
? »
J’approchais. Mes doigts glissèrent timidement
sur ses épaules. Sa peau, bien bronzée, était douce et chaude.
– Descends un peu, s’il te plait. »
J’arrivais au sillon de sa colonne vertébrale.
Sous mes caresses, car il s’agissait bien de cela, elle se cambrait avec de
légers tressaillements. Je ne me reconnaissais plus. Je me laissais aller à mon
instinct.
– Oh! Mais tu me donnes un tas de frissons, tu
sais ! »
J’enduisais maintenant ses reins et les massais.
Elle ondulait à chacun de mes gestes.
– Un peu plus bas… »
J’arrivais à la lisière du maillot. J’avais de
plus en plus chaud. Elle se retourna.
– Cela te dérange si je retire mon
maillot. »
Je regardais autour de moi comme si je découvrais
que l’on était à l’abri du moindre regard. De plus, j’avais déjà bronzé nue.
– Heu, non… »
– Vois- tu, j’ai horreur des marques blanches sur
le corps. »
Elle se leva et fit glisser le slip le long de
ses cuisses, dévoilant un somptueux postérieur d’une rondeur irréprochable.
Ma main était encore tendue, enduite d’Ambre
solaire. Elle resta debout, me présentant ses globes affolants, qui luisaient
sous le soleil.
Choisissant le silence, elle tendit à mes doigts
fébriles ses courbures fabuleuses.
Attirée, irrésistiblement, ma main déposa sur ses
fesses quelque gouttes de crème et ma paume glissa bientôt, câline, sur la
douce peau caramel.
Agnès se déhanchait d’une fesse sur l’autre,
visiblement satisfaite. Sa voix se fit plus impérieuse :
– J’aime… Continue ! »
Je passais fiévreusement d’une fesse à l’autre.
Mes tempes bouillaient, frappaient fort sous le soleil triomphant. Je me
sentais prise d’un désir tumultueux. La belle croupe ondulait sous ma main, se
tortillait à proximité de mon visage en sueur. Ce n’était pas un film. C’était
moi avec une superbe blonde. J’étais maintenant dans le film.
Les cuisses de la belle s’écartèrent.
Je faufilais mes doigts en dessous pour caresser
leur face interne.
– Remonte ! » dit elle
J’hésitai. Au-dessus de ma menotte, son ardente
féminité prenait somptueusement naissance.
– Remonte, t’ai-je dit ! »
Je ne pouvais reculer. Mon pouce et mon index se
risquèrent vers la luxuriante toison d’or qui s’offrait, impudique, à leur
exploration. L’entrecuisse moussu s’écarta davantage.
La tiède liqueur odorante dont il regorgeait, se
répandit sur le bout de mes doigts. Que de découverte. Le passage était large,
lubrifié à merveille.
Ma main investit bientôt le chaud et accueillant
repli. J’y allais à l’instinct priant que cela dure longtemps.
Agnès haletait, remuait doucement, telle une
vague, râlait quelques encouragements, dont je n’avais nul besoin.
Je pétrissais à pleins doigts le bourrelets
charnus et juteux de ses grandes lèvres ouvertes.
Mes doigts émerveillés s’infiltraient aisément
dans le canal bouillant.
– Ouiii! Ooooh continue, petite diablesse !
Masse-moi bien ! »
Et ma main entière s’enfonça sur cette vulve
effervescente. Bientôt je la malaxais de tout mon ardeur qui était grande. Son
odeur suave m’emplissait les narines et m’invitait à y porter la bouche.
J’étais ivre de son odeur.
Agnès était cambrée, les paumes lascivement
posées sur ses cuisses écartées, le menton tourné et les yeux sur mes doigts.
– Ta bouche ! Je veux ta bouche ! »
Je n’hésitais pas cette fois. Je plongeais mon
visage dans cette chair onctueuse.
Je léchais, suçais, buvais, avalais,… Elle rugissait
comme une lionne. Ma frénésie m’emportait. Ma pudeur s’envolait. Après avoir
bien pourléché sa fentine, mes désirs grimpèrent vers son anneau sombre et
étroit. Une pression furtive du doigt m’apprit que cette fleur secrète était
élastique au-delà de tout souhait.
J’y enfilais un majeur.
La réaction fut immédiate. Ma langue titilla
quelque secondes le pertuis plissé.
Agnès se redressa alors, se resserra. Elle
descendit à mon niveau et m’allongea tendrement sur le matelas.
– Ma coquine, ma cérébrale, ma vicieuse. Comme je
t’aime déjà ! »
Elle semblait au comble de l’excitation. Ses
lèvres se pressaient sur mon nombril. Je sentais ma culotte totalement imbibée
d’un liquide révélateur. Sa bouche cheminait vers ma vulve inondée.
Dans la lumière aveuglante, accablée par la
chaleur, j’entrevoyais son visage se penchant entre mes cuisses.
Elle extirpa mon slip avec ses dents et
m’emboucha sans ménagement. J’avais droit à ma première bouche.
Je gémis sous le violent et profond baiser. Ma
dégustatrice m’agrippa le bassin , renversa mes jambes contre mon buste, où mon
pauvre cœur battait la chamade, coinça ma tête entre ses cuisses serrées,
m’interdisant ainsi tout mouvement, étouffant mes cris sous sa chair bronzée,
et me rendit, mais avec ô combien plus de fougue et d’expérience, tous les
plaisirs que je lui avais prodigués.
Elle me dévora avec un appétit sans pareil,
allant furieusement de l’un à l’autre de mes deux virginaux orifices.
Ses doigts effilés et sa langue dardée savaient
provoquer des fulgurances de plaisir que je n’avais jamais soupçonnées.
J’offrais ainsi de bonne grâce, mon petit cul aux profondes percées de sa
langue experte.
Pendant plus de 20 minutes, elle se délecta
goulûment de mes parties les plus charnues et les plus secrètes, au mépris de
mes plus violent orgasmes, qu’elle me faisait accumuler de force. Je hurlais
dans ses chairs.
Se relevant enfin, les cheveux sur le visage, les
lèvres béantes, elle se retourna à quatre pattes, cambrée, les seins lourds, me
rappelant à nouveau l’image altière d’un beau fauve.
Je m’aplatis sur le matelas.
Quelle nouvelle perversion allait-elle faire subir
à la proie de ses désirs ? Elle dandina sur mon corps, devant mes yeux, me
montrant avec obscénité chaque morceau de sa peau et de ses deux seins. Ceux-ci
passèrent plusieurs fois devant mes lèvres.
Elle alla ensuite chercher quelque chose,
fébrilement, dans son sac de plage. Elle en sortit un objet long et blanc. Une
cousine très délurée, m’avait déjà fait voir cette objet sur des photos
cochonnes échangées avec sa correspondante Allemande.
Je découvrais l’existence bien réel d’un
godemiché.
– Chérie ! Fixe-toi vite ça ! »
Je saisis l’engin qu’elle m’aida à mettre en
place vu mon manque d’expérience. Je me sentais bizarre affublée d’un sexe
mâle.
Elle se retourna et agita sa croupe somptueuse,
comme dans un geste de franche invite. Elle s’écarta elle-même les fesses.
Ses doigts indiquèrent nettement la direction à
emprunter.
M’enhardissant, j’osais auparavant assouvir mon
premier désir : déposer un fervent baiser dans la profonde séparation de ses
fesses superbes. Ma langue se fourra facilement dans son petit orifice que je
lubrifiais de mon mieux avant l’intromission.
Elle me laissa faire, appréciant mes vicieux
progrès.
Je m’approchais alors avec précaution. Elle guida
elle-même mon diabolique engin entre ses fesses écarquillées. J’attrapais ses
hanches et la pénétrais attentivement.
Dès qu’elle se sentit saillie, elle fit un bond,
râla, rugit.
Je me délectais de ce jeu pervers. Sentir cette
bête d’amour sodomisée par mes soins et par un godemiché interposé, me comblais
d’aise.
J’apprenais vite. D’un geste lent, régulier et
profond, je l’introduisais chaque fois un peu plus.
Au bout d’une minute, l’engin démentiel pénétrait
entièrement et glissait de mieux en mieux entre les parois lubrifiées au
maximum et goulues. Elle poussait des cris hystériques.
J’accélérais, appuyais. Elle délirait.
Je l’emmanchais jusqu’à la garde.
Elle hurlait de plaisir, la garce.
Comme je continuais à un rythme frénétique, elle
déversa des mots crus, d’une voix rauque, animale. Durant de longs instants, je
la sodomisais à fond.
Elle finit par rouler sur le côté m’entraînant
sur la pelouse avec elle.
Mon « épée » jaillit de sa fleur
défoncée. Elle me sauta dessus, suça longuement mon pénis artificiel, puis vint
empaler son vagin en furie sur sa virile grosseur.
Je n’avais pas fini mon histoire dans le journal,
peut- être trop occupé à me caresser. Je me souviens portant encore de la
suite.
Cela a encore duré une bonne vingtaine de minute
avant qu’elle ne rende grâce. J’avais aussi joui en la regardant prendre son
pied.
Elle me dévora le visage et la bouche de baisers
en guise de remerciement. On avait oublié le soleil, préférant jouir de nos
corps.
Agnès fut mon initiatrice. Elle m’apprit beaucoup
de choses et me fit vaincre ma timidité. Je n’ai plus peur de montrer mes charmes.
04 septembre 2018
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01 juillet 2018
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