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Haletante et formidablement excitée, je perçus rapidement qu'il n'y
avait personne sur le quai numéro 1, où je me trouvais, ni non plus sur
le numéro 2 où était garé le train. Ainsi, fidèle
à mes petites manies, j'écartai mon manteau, rien que pour le
plaisir de recommencer à commettre ce qui était pour moi un délicieux
délit. Tout en marchant, je caressai mes seins, me délectai de
ce contact tendre et doux en ce lieu froid, minéral et métallique,
comme si, de l'avoir déjà fait amplement à Sées, n'était pas… assez. Je
me rendais compte, dans l'incapacité où j'étais de
pouvoir m'arrêter, que j'étais vraiment insatiable. Sur quelques
mètres, sous la partie encore couverte de la gare, je les malaxai, les
tripotai, martyrisai de nouveau leurs petits bouts, en même
temps que la sensation de mal faire, en ce lieu étrangement
silencieux, où erraient quelques pauvres humains égarés, sans doute
amochés par la vie, m'était tout à la fois horrible et
délicieuse...
...
Lassée par toutes ces horreurs, je m'affalai à quatre pattes sur la
banquette, le cul bien orienté vers la fenêtre. Dans cette position,
j'attendis encore de longues minutes, une main entre
mes cuisses, me plaisant à penser que quelqu'un pouvait entrer dans
le compartiment de l'autre train et me voir. C'était effectivement un
risque, mais je voulais ce risque, le trouvais excitant.
Au fur et à mesure que les minutes passèrent, ma tête s'écroula sur
la moleskine, et mon cul devint le plus haut sommet de ma personne.
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Extrait de l'histoire de Conan la Barbare
2 commentaires:
Cette photo est merveilleuse. Elle ne reflète pas complètement mon expérience, mais elle s'en rapproche.
Bisous, chère Romane,
Ophélie
Cette photo est merveilleuse. Elle ne reflète pas complètement mon expérience, mais elle s'en rapproche.
Bisous, chère Romane,
Ophélie
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