15 octobre 2006


Le vibromasseur


La langue montait, descendait le long de ma vulve. Deux mains me trituraient les seins à mourir. Mon bassin ondulait au rythme de mon plaisir.

Je tenais dans mes mains, sous les draps, la tête qui furetait entre mes cuisses.

C’était bon, délicieusement bon.

Je sentis la tête remonter le long de mon ventre, glisser entre mes seins lâchant au passage un peu de salive. La tête allait émerger de dessous les draps et…. Je me réveillais.

Ho mer.. ce n’était qu’un pu…. de rêve.

J’étais dans mon lit, les pores ruisselant de transpiration, le tee-shirt remonté sur mes hanches, les jambes écartées, les seins bandants. Je haletais encore sous l’emprise de mon rêve érotique. Mon corps réclamait encore son dû.

Je glissais alors ma main sur mon sexe gluant.

J’étais en train de me masturber quand une idée germa dans ma tête. Je pourrais m’assister de mon vibromasseur. Cette idée me plut.

J’ouvrais alors le tiroir de ma table de nuit et sortais l’objet désiré.

Je tournais la molette et … rien.

Mer.. qu’est ce qui se passe. Comme pour une lampe torche, je frappais l’objet dans le creux de ma main et toujours rien. Les piles étaient mortes. Le pire était que je n’en avais aucune de rechange.

Vite une solution. Des piles, il me fallait des piles. Le réveil, il y a des piles dedans et en plus au bon format. Me voila donc entrain de dévaliser les piles du réveil.

Je vous passe la pile qui roule sous le lit, tombé dans ma précipitation, ou bien le montage à l’envers.

Je m’installais enfin, les jambes bien écartées, je tournais la molette et … victoire.

Je le glisse le long de mon ventre toujours en fusion, passe sur mon mont de vénus.

Au fait, cela fait combien de temps que les piles sont dans le réveil. Je cherchais lorsque au moment où le vibro atteignit mes lèvres, j’entendais le bruit caractéristique de la fin des piles. Je crus pleurer.

Je frappais à nouveau l’objet dans le creux de ma main. Il y eu un dernier hoquet de sa part avant de mourir.

Mer…………..credi.

Deux doigts dans mon con, je réfléchissais, je cherchais.

Dans la cuisine, il y a une semaine, Lucien m’avait installé une alarme antifumée. Voilà mes piles.

Je me levais et fonçais dans la cuisine. Je dévalisais l’alarme et revenais au pas de course dans la chambre. Je retirais mon tee-shirt, mettais les piles dans le vibro et le voilà qui repartait, vibrant comme au premier jour.

Je ne perdais pas de temps pour le plonger entre mes cuisses. Je tombais sur le lit déjà emprise pas l’orgasme qui montait. La tension que j’avais accumulé n’avait fait que empirer les chose.

Après mon orgasme, je reprenais petit à petit mes esprits. Le vibro vibrait encore dans ma main. Il ne fallait pas que je gâche trop les piles.


Dimanche 15 octobre 2006

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai trop manque/ de vos fantasmes! J'ai extre^mement besoin de votre blog et ses histoires sapphiques! Extasie/ de vous voir de retour!

Anonyme a dit…

Romane, dans un premier temps,
dommage que ton rêve se soit interrompu,
car, tu avais l'air de bien le vivre,
vu ton état, au réveil.
Ensuite, il y a de quoi,
"avoir les bras coupés", si j'ose dire,
par ces pannes "électrique".
Dois-je conclure que tu es adepte
du vibro plutôt que le gode ?...
Dommage aussi, que tu ne dévoiles pas
assez tes sensations, tes ressentis face à cet objet.
(dans un prochain texte, peut-être, je l'espère fortement).
Mais, je crois, aussi que ce récit était basé plutôt,
vers l'humour que j'adore également.