15 janvier 2006



Vacance Vendéenne

Illustration : VivThomas Vidéo

Quelqu’un m’a demandé d’écrire une histoire nous mettant en scène toutes les deux et de la publier sur le site. Je ne pouvais pas lui refuser. Même si un soir du 2 janvier 2006, elle m’a laissé en plan, après m’avoir excité comme une chien..

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Cet été là, j’avais décidé d’aller passer mes vacances sur la côte vendéenne. Jamais plus je n’y retournerais, non pas pour les rencontres que j’y ais faites, mais pour le monde qui s’y trouve. C’est de la folie. On croirait que toute la région parisienne y débarquait.
J’avais toujours été réticente pour y aller mais une excellente amie m’avait parlé des aventures qu’elle y avait vécues. Elle m’avait mis l’eau à la bouche.
Elle me donna l’adresse d’un camping un peu cosmopolite me disant que c’était le nec plus ultra pour les rencontres.
Pour ne pas me charger en bagage, j’envoyais ma tente via le fret de la Sncf.
Evidement, une fois sur place, la compagnie n’avait aucun colis à mon nom dans la gare d’arrivée. Après moult recherche, ils finirent par retrouver ma tente, au fret de Nantes. Ils me promirent que je la récupérerais le lendemain.
Me voilà dans de beau drap. Dans le taxi qui me menait vers le camping, je réfléchissais à la façon dont j’allais passer ma nuit. Bien que les nuits soient chaudes dans le coin, je me voyais mal passer la nuit sur la plage. Peut-être que le camping louait des tentes pour une nuit.
A l’accueil, je perdis vite mes illusions. Le camping ne louait pas de tente. J’avais un emplacement réservé, tout de même.
Je n’allais pas me gâcher les vacances pour cela. Il faisait beau et un tour à la plage allait me remonter le moral. Mes voisins acceptèrent de garder mes affaires le temps que je m’installe complètement. C’est la solidarité des campeurs.


Me voilà enfin allongée, le corps au soleil chaud de l’après-midi. Je somnolais et me baignais de temps en temps. Malgré tout, j’avais une boule au creux de mon ventre. Je n’aime pas les contrariétés.
Mes charmants voisins m’invitèrent à leur table pour le dîné. Je n’aimais pas la façon dont me regardait leur fiston, boutonneux de 16 ans.
Je pris congé, assez tard et partis me promener sur la plage. Il y avait un feu de camp non loin de là. Je m’y dirigeais.
Je fus agréablement accueillie. Il y avait des couples qui passait leur temps à se bécoter, et d’autre cherchant à former un couple. J’éconduis, dans la douceur deux mâles, plutôt bien avinés. L’alcool et le sexe ne font pas toujours bon ménage. Et puis bien que bi, je n’étais pas venu en ces lieus pour avoir une aventure avec des Zoms.
Je ne l’avais pas vu arriver tellement j’étais plongée dans mes pensés et cette boule au creux du ventre n’avait rien pour arranger les choses.
Je sentis un regard sur moi. Je levais les yeux et découvris une magnifique brunette, cheveux mi long, qui me regardait. Elle était tout à fait mon genre. Elle me sourit. Je lui rendis son sourire.
Elle portait une longue jupe d’été, un petit chemisier blanc, largement ouvert et un châle pour la fraîcheur. Elle me plaisait beaucoup.
A son tour, elle éconduit les deux ivrognes qui beuglaient maintenant tellement ils étaient ronds.
Son regard me quittait de temps en temps mais revenait toujours sur moi. Je sentais par là, que je ne lui étais pas indifférente non plus. Merci Camille pour tes conseils.
Je me levais pour aller la rejoindre.
- Cela vous dérange si je m’assois à côté de vous ? »
- Non pas du tout. »
- Je me présente : Romane. »
- Moi c’est Thallia. »
- Très enchantée Thallia. »
- Moi aussi Romane. »
On engagea une longue discussion. J’appris qu’elle venait de Paris, ce qu’elle faisait dans la vie. Très vite on arriva au tutoiement.
Super, elle était dans le même camping que moi. Je finis par lui dire que la Sncf avait égaré ma tente et que je me retrouvais sans domicile fixe cette nuit. Malgré moi, je lui tendais une perche.
- Tu ne vas dormir à l’extérieur ce soir. J’ai une très grande tente et je peux t’accueillir pour la nuit sans problème. »
- Merci beaucoup. »
- D’ailleurs, si cela te dit, j’aimerais aller me coucher. »
- Moi aussi. Je me suis levée tôt pour prendre mon train. »
- Suis-moi. »
- Ok. »



On marcha alors côte à côte sur la plage. Je sentais toujours ma boule, mais ma fleur commençait un suinter une douce liqueur.

Fin de la mise en bouche

3 commentaires:

Anonyme a dit…

j'attendavex impatience la suite de la dégustation avec délectation

Cindy a dit…

Raconte vite ... que je poursuive le voyage de mes doigts vers le bas de mon ventre ...

SapphoetBilitis a dit…

Comme le monde est petit ! Tu pars en vacances en Vendée -vendu !- et tu "tombes" sur Thallia, je lui dirai..., enfin, elle le sait...